Silence, Fred Pellerin chante : lancement du nouvel album du conteur de St-Élie

Wow ! Mon amie Renée Houle, qui a coécrit la chanson « Là-bas » avec Manu Trudel pour l’album de Fred Pellerin, me lâche un coup de fil la semaine dernière pour m’inviter au lancement de l’album «Silence» de Fred Pellerin à Montréal. C’est dans un état de fébrilité avancée (à cause des deux allongés pris au Café Italo) que nous nous sommes rendus à l’Espace Dell’Arte hier le 24 novembre. Voilà, je suis allée je suis revenue, physiquement je veux dire parce que dans mon cœur, j’y suis encore.

En arrivant, on a retrouvé dans la salle Fabiola Topin, Nicolas Pellerin, Rami Renaud et bien sûr, la très gentille maman de Fred, Johanne, toute discrète, toute menue mais pleine de fierté. C’est d’ailleurs grâce à elle que j’ai pu tirer des anecdotes sur Fred de la part de Bruno, le boulanger de la Bizounerie, Serge, propriétaire des arbres à peppermint et Réjean, le très loquace épicier de St-Élie-de- Caxton. Merci Johanne !

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Ce qu’on en dit

Beaucoup de choses ont été dites et écrites à propos de l’album jusqu’à maintenant. Oui, c’est un album résolument folk, inspiré de l’album Nebraska de Bruce Springsteen. Un disque enregistré à coup de bouteilles de vin comme il le dit, chez son ami Jeannot qui a un studio juste à côté de chez lui. Pour un tour de l’album, je vous invite à consulter l’article d’Alain Martineau repris dans le journal Métro.

L’album, c’est avant tout des chansons à texte, pas des chansons qui demandent de grandes voix parce que Fred P. n’a pas une grande voix, mais il a du murmure, de l’émotion et de la fragilité. D’ailleurs, il le dit lui-même « …chanter, c’est une façon de déposer ma couille sur la bûche. ».

Merci pour l’image Fred, plus fragile que ça, tu meurs.

Mes coups de cœur de l’album

D’abord, la chanson éponyme Silence et les trois autres aussi paroles/ musiques de Fred. D’ailleurs, voyez dans la vidéo ci-haut une anecdote avec Renée Houle, co-auteure de la chanson Là-bas, qui nous glisse un mot sur la création de cette piè ce et sa relation avec le conteur.

Une mention toute spéciale pour les textes de David Portelance qui ont donné Au commencement du monde et Tenir debout.

Le mot de la fin…

L’album comme un lieu pour penser, à force de l’écouter, la tête fixe les mots et les mélodies pour inventer une nouvelle ritournelle, une histoire bien à soi. À écouter en auto parce que c’est une formidable machine contre la rage au volant, parce qu’on souhaite ne jamais arriver à destination.