Les mailles s’échappent au Musée québécois de culture populaire!
8 juillet 2010
Et oui, cet été le Musée québécois de culture populaire aura chaud… Et pour cause, il sera tricoté! Heureusement, il s’agit là d’une idée brillante et innovatrice de la part des artisans du projet. « Les mailles s’échappent » est un concept de tricot graffiti qui aurait pris naissance aux États-Unis vers 2005. « Les mailles s’échappent » est le premier volet d’un projet de mise en valeur de différentes formes de graffiti. Une idée que j’applaudis à tout rompre et qui me permet de vous rappeller les événements de « L’heure est graff! » du Festival Urbain de l’an dernier. Événement qui reviendra d’ailleurs encore cette année en partenariat avec le Musée québécois de culure populaire.
Le Musée a ajouté sa touche personnelle à cette forme d’art, en faisant de cet événement une façon de lier les générations. En effet, les artisanes du Cercle des fermières ont transmises leurs connaissances aux nouvelles générations des maisons de jeunes Entr’Amis et du Centre Landry. Le Musée a également pu compter sur la collaboration des participants des ateliers artistiques La Fenêtre.
De plus, le groupe trifluvien Tricot Machine s’associe à l’événement, quoi de plus naturel? Ils ont d’ailleurs gracieusement accepté de fournir au Musée quelques unes des pièces qui ont servies à la production de leur vidéoclip Les peaux de lièvres. Chanson qu’ils ont d’ailleurs interprétée lors de la conférence de presse.
Ainsi, des tricots orneront le site du Musée québécois de culture populaire et de la Vieille Prison de Trois-Rivières.
Le public est donc invité à venir découvrir les oeuvres tricotées disséminées ça et là aux abords du Musée. Ce projet culturel unique, rassembleur et intergénérationnel, sera sans doute un des événements marquants de la saison estivale. « Les mailles s’échappent » sera présentée jusqu’à la Fête du travail.