La Mauricie gourmande, c’est le regroupement d’attraits et restaurants qui mettent en valeur notre étonnant terroir mauricien.
La Mauricie gourmande, c’est le regroupement de 36 attraits et restaurants qui mettent en valeur notre étonnant terroir mauricien. De la bière à la lavande, en passant par le bison, l’amélanche et le gridchise de Saint-Élie-de-Caxton, les produits de notre région se veulent simples, festifs et savoureux, à l’image de leurs artisans qui les cultivent ou les transforment avec créativité et innovation.
Une brochure est disponible dans les attraits participants ainsi que dans les bureaux d’information touristique de la région et les centres infotouristes de Québec et Montréal. À l’intérieur, une carte divisée en 4 terroirs festifs vous invite à une balade du dimanche sur la route de la gourmandise et de la découverte.
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Voici donc quelques anecdotes sur 5 des 36 entreprises de la Mauricie gourmande…
1 | L’origine du nom de la Microbrasserie Le Trou du diable de Shawinigan
Saviez-vous que la microbrasserie Le Trou du diable tire son nom des chutes situées tout près ? Celles-ci offrent un spectacle saisissant lors de la crue printanière.
Cliquez ici pour voir les chutes dans toute leur splendeur grâce à notre article sur le sujet
Au bas des chutes se trouve le fameux « trou du diable », une zone très profonde au cœur des rochers, méandres et remous. Ce trou est, paraît-il, sans fond et emprisonnerait à jamais ce qui y tombe.
En 1652, le missionnaire jésuite Jacques Buteux y a d’ailleurs été tragiquement jeté par des Iroquois, qui considéraient ce trou comme habité par de mauvais esprits… En son honneur, la microbrasserie produit maintenant une bière d’abbaye nommée La Buteuse.
À lire: notre billet de blogue sur la cuisine, l’ambiance et les bières de Trou du diable
2 | L’ancienne vocation de la Ferme Éthier de Saint-Étienne-des-Grès
En 1939, la grand-mère de l’actuel propriétaire achetait une ferme et introduisait la culture du tabac jaune, une première en Mauricie. La ferme a produit du tabac pendant plus de 60 ans à des compagnies comme Imperial Tobacco, McDonalds ou Rothmans jusqu’au moment en 2003 où ces entreprises ont cessé d’acheter leur tabac au Québec, préférant des fournisseurs en Chine ou au Brésil.
Après une tentative de culture du concombre pour Kraft qui cessa aussi d’acheter localement après un an, la Ferme Éthier faisait face à un grand défi pour assurer sa survie et se réinventer en volant de ses propres ailes. C’est à ce moment, en 2005, qu’ils se sont tournés vers l’agrotourisme en implantant un verger d’amélanchiers unique en Mauricie ainsi qu’un champ de citrouilles. On peut aussi y cueillir des fraises, des bleuets, des camerises et des courges.
Notre article sur la cueillette de citrouilles à la Ferme Éthier est accessible ICI !
3 | L’âge vénérable du Marché public de Shawinigan
Saviez-vous que le marché public de Shawinigan est né seulement 15 mois après la fondation de la ville, qui eu lieu en 1901 ? 3 de ses commerçants y sont d’ailleurs établis depuis plus de 50 ans !
113 ans après son ouverture, il fera bientôt peau neuve dans ce qui sera le 4e bâtiment de cette institution. Ouvert à l’année, le marché se distingue par son ambiance chaleureuse et regroupe 35 artisans agriculteurs et agrotransformateurs de la région au plus fort de la belle saison.
Pour notre article complet sur le marché, c’est ICI !
4 | L’inspiration derrière la microbrasserie Le Temps d’une pinte de Trois-Rivières
Cette microbrasserie rend hommage aux ouvriers qui débarquaient jadis du tramway devant leur bâtiment de la rue Notre-Dame après une journée de travail. Plusieurs de leurs bières sont d’ailleurs nommées en clin d’œil à ce riche passé dont l’Enclume, Le Ratchet, Le Fruit du labeur, l’Égoïne ou la Maçonnerye.
Le thème se décline aussi dans leurs 5 à 7 « ouvriers » lors desquels ceux en habit de travail obtiennent des rabais, ou encore dans certains éléments de la décoration dont les manches des fûts du bar réalisés à partir de vieux outils.
5 | Le secret des fromages de chez F.X. Pichet à Sainte-Anne-de-la-Pérade
La Fromagerie F.X. Pichet utilise 16 litres de bon lait frais biologique pour fabriquer chacune des meules de son fromage Baluchon. Une vache au pâturage peut en produire en moyenne 30 litres par jour et ce, en deux traites. Le fromage Baluchon a d’ailleurs été sacré Champion Canadien dans la catégorie « biologique » en 2009 aux Grands Prix des fromages canadiens.
Leur autres fromages primés sont le Réserve la Pérade, reconnu au Empire Cheese Show, Le Champlain, lauréat dans la catégorie « pâte molle » au concours Sélection Caséus et Le Roy Léo, finaliste au Canada dans la catégorie « fromage fermier ».
Apprenez-en plus sur ces fromages en suivant ce lien pour lire notre article de blogue
Cet été, osez un détour sur la route de la Mauricie gourmande et savourez-la sans hésiter !
Cliquez ICI pour voir nos suggestions d’arrêts sur cette route gourmande.
