L’Éco-café Au bout du monde à l’Auberge Le Baluchon de St-Paulin: un restaurant unique en Mauricie pour sa terrasse et sa cuisine écogastronomique !
30 septembre 2013
Je vous mets au défi de ne pas dire « wow » quand vous arriverez à l’Auberge Le Baluchon à St-Paulin. Même le stationnement est bucolique, c’est bien pour dire.
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Et que dire du bâtiment principal qui donne dans un style campagnard français et qui est mis en valeur par un élégant aménagement paysager ? Re-wow. Alors qu’on pensait être déjà séduit, notre regard se pose sur la terrasse de l’Éco-Café Au bout du monde.
Boom ! Coup de foudre.
Je laisse ici les images parler d’elles-mêmes. Vous serez d’accord avec moi.
Question de s’immerger dans le terroir mauricien autant par la bouche que par les yeux, mon compagnon et moi commandons une demi-bouteille de Cavalier du Versant du Domaine & Vins Gélinas de St-Sévère et laissons notre regard se perdre dans la vallée devant nous.
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Vient ensuite le moment du repas. Les soirées devenant plus fraîches, on prend place dans la salle à manger hyper chaleureuse et on essaie de faire un choix dans le menu, qui s’inspire du mouvement écogastronomique.
Le chef exécutif, Yan Gabriel Gauthier, croit en l’alimentation de proximité et s’approvisionne chez une quarantaine de producteurs régionaux et québécois. Parmi ceux-ci, la Fromagerie Baluchon, les Jardins Ricard, les truites de Fumées des Monts, Les Boissons du Roy ainsi que de nombreuses microbrasseries d’ici.
L’Éco-café Au bout du monde est en quelque sorte le petit frère « décontrac » de l’autre salle à manger de l’Auberge Le Baluchon, qui possède une approche plus gastronomique axée sur la nouvelle cuisine nordique.
Comment faire son choix entre les poutines de l’archipel, faites avec des frites maison de la Ferme Gérard Bergeron et fils de Saint-Léon-le-Grand, arrosées de jus corsé au poivre et fromage frais en grains de La Fromagerie Saint-Guillaume ou bien le burger « Conservateur », avec oie aux 5 poivres, provolone, tomate, laitue et mayonnaise ? Ou encore le panier de pilons de canard laqués à l’érable…?
Finalement, mon choix s’est arrêté sur le burger « pulled pork » à l’effiloché de sanglier provenant de Laies Marcassins du Rieur Sanglier à Yamachiche. Je m’en pourlèche encore les babines tant la sauce barbecue débordait de saveur et que les frites maison étaient parfaites.
L’être cher opte quant à lui pour la planchette bistronomique, avec bloc de fromages d’ici, saucissons marinés, morceaux de pâté, confit d’oignons et olives bien dodues. Les charcuteries sont super tendres et bien relevées avec un soupçon d’ail.
Sur place, une épicerie fine permet même de repartir avec quelques produits.
C’est en se disant qu’il faudra revenir pour goûter à d’autres délices d’ici que nous avons quitté la table. À la prochaine, beau Baluchon !