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10 anecdotes et faits surprenants sur la microbrasserie Le Trou du diable de Shawinigan

7 août 2015

Le Trou du diable est l’une des microbrasseries les plus réputées et elle fait la fierté de la Mauricie. Voici quelques faits sur cette microbrasserie.

Le Trou du diable est l’une des microbrasseries les plus réputées au Québec et elle fait la fierté de la Mauricie par sa réputation et son rayonnement à l’international. Voici donc quelques faits étonnants sur cette microbrasserie hors du commun.

Trou du Diable / Photo Stéphane Daoust

Cliquez ici pour lire notre article complet sur les bières et la cuisine du Trou du diable 

1.

À sa première année d’opération en 2006, le Trou du diable brassait 60 000 litres de bière. Ils en brassent maintenant 1 million de litres et sont distribués dans plus de 1 000 points de vente !

2.

La première bière du Trou du diable a avoir gagné un prix a été la Sang d’encre, un stout irlandais, au Mondial de la bière en 2007. Depuis, la microbrasserie a cumulé près de 80 récompenses dont 23 prix aux World Beer Awards du Royaume-Uni, 7 prix aux Canadian Brewing Awards, 5 prix à l’European Beer Star d’Allemagne, trois mentions comme le meilleur broue pub au Canada par Ratebeer.com et même l’honneur de la bière préférée des canadiens, selon un sondage de Sun Media.

3.

La Pitoune est la bière du Trou du diable qui a le plus évolué, à l’image du goût des québécois pour les bières de microbrasserie. À l’époque de l’ouverture du Trou, les gens pensaient qu’il était complètement fou de ne servir QUE des bières de microbrasserie dans un pub. Ils avaient donc fait une lager conçue pour imiter un produit plus « commercial », y ajoutant même du maïs pour plus de douceur. De lager, la Pitoune a par la suite évolué en ale, son maïs a été retiré, du houblon lui a graduellement été ajouté pour finalement la transformer en lager allemande non filtrée. Et les néophytes d’aujourd’hui l’aiment tout autant !

4.

Au départ, le Trou du diable comptait 7 employés. Maintenant, l’entreprise en fait travailler près d’une centaine, dont 5 irréductibles qui sont toujours là depuis l’ouverture.

5.

Au début de l’histoire du Trou du diable, le volet restauration ne comptait que pour 10% des ventes. On y servait principalement des tapas, dont les fameux dumplings de cerf ainsi que des côtes levées. L’endroit ne possédait même pas de friteuse… les pommes de terre étaient servies après avoir été cuites au four ! La cuisine représente maintenant près de 60% des ventes et elle est reconnue comme l’une des très bonnes tables du Québec.

6.

Le premier endroit extérieur à avoir servi la bière du Trou du diable a été le bistro Vices & Versa sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal. Anecdote savoureuse : la bière, une porter baltique, s’appelait la Kozak mais une fois le baril envoyé, ils se sont rendus compte qu’une autre porter baltique brassée par l’Amère à boire portait le même nom ! La bière du Trou a donc due être rebaptisée en catastrophe et porte désormais l’appellation de Baron Noir.

7.

La Mc Tavish In Memoriam, qui est la bière la plus brassée par la microbrasserie, a été baptisée en l’honneur du doyen du regroupement de joueurs dans lequel évoluaient certains fondateurs du Trou du diable au Duché de Bicolline, un rassemblement de reconstitution médiévale qui se tient chaque année à Saint-Mathieu-du-Parc. À l’endos de la bouteille, on peut lire : « Père du Seigneur Machiavel et du Baron industriel Vandegard, le vieux MacTavish était, à Bicolline, comte d’Echternach en Reikswart.  Respecté pour sa sagesse et sa vaillance, il nous a quitté au printemps 2008.  Repose en paix l’ancêtre! »

8.

C’est une très grande fierté pour Isaac Tremblay, cofondateur du Trou du diable, d’être maintenant installé dans l’ancienne usine Wabasso pour le brassage, l’embouteillage des bières, l’administration de la microbrasserie et la présentation de spectacles. Ce dernier se désolait à chaque fois qu’il passait devant cet édifice abandonné depuis 1985, qu’il considérait comme un symbole du déclin industriel de sa ville. Situé à un endroit stratégique et très passant, l’immeuble est maintenant redevenu un symbole de vitalité et d’innovation, en partie grâce aux installations du Trou du diable.

9.

Le logo est une création du cofondateur du Trou et maître brasseur André Trudel. Il a été choisi suite à un vote parmi 3 propositions dont l’une d’entre elles avait été créée par Isaac Tremblay et représentait un grand trou duquel sortait une queue de diable se terminant par une pinte de bière.

10.

Les bouteilles à la forme singulière ont elles aussi leur petite histoire. Lors de la première Soirée des Brasseurs, une amitié est née entre la brasserie ontarienne Beau’s et les gens du Trou. À l’ouverture de la Shop en 2012, ils ont ainsi permis à leurs compatriotes québécois d’utiliser leur moule de bouteilles. Les bières de Beau’s étant maintenant vendues au Québec, ne vous surprenez pas si vous voyez des bouteilles comme celles du Trou sur les tablettes !

Trou du Diable / Photo Stéphane Daoust

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