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Une journée à La Seigneurie du Triton… c’est pas assez!
27 juin 2017
Ma collègue et moi avons été invitées à nous rendre à l’Association forestière de la Vallée du Saint-Maurice qui propose différents circuits. Vous pouvez lire le billet que Marie-France a fait à ce sujet.
Dernière station! Tout le monde descend!
Après avoir roulé quelque trois heures, nous sommes arrivés (une cinquantaine de personnes participaient à cette sortie) à la Station Triton. Au beau milieu de nulle part.. très loin en forêt sur le territoire de La Tuque.
Pour se rendre à notre destination finale, un ponton nous attend sur le bord du lac À la Croix dans la municipalité de Lac Édouard. (tout dépendant de la période dans l’été, glissez le chasse-moustiques dans votre sac à dos!!)
Et voilà qu’au tournant du lac sinueux, on l’aperçoit enfin. La Seigneurie du Triton, perchée en haut du grand escalier blanc. L’endroit semble être plongé dans un bonheur tranquille.
Nous sommes accueillis par la propriétaire des lieux. Elle nous guide dans le grand salon et nous ramène dans le bon vieux temps.
La Seigneurie du Triton est une pourvoirie dont l’auberge principale fût construite dans les années 1870 par un ingénieur britannique appelé Mr. Alexander Luder Light et qui était responsable du développement ferroviaire (seule voie d’accès à l’époque) entre Québec et Chicoutimi. C’est en 1886 que Mr. Light fonda le Triton Fish and Game Club qui, à ses débuts, recevait 150 membres dont les célèbres Roosevelt, Rockefeller, Molson, Churchill, Kennedy et bien d’autres. D’ailleurs, la chaise berçante dans laquelle Mr. Theodore Roosevelt aimait bien se détendre trône encore dans le grand salon.
Depuis 1985, c’est la famille Tremblay qui veille sur la seigneurie. Elle peut aujourd’hui compter sur une clientèle fidèle qui revient s’y ressourcer d’année en année. Environ 10 000 nuitées par année sont réservées, dans la période de mai à la mi-octobre. L’auberge principale, dotée de 25 chambres, est donc plus que centenaire. Elle est chaleureuse et habitée de trophées de chasse et de pêche et d’une foule d’antiquités. Les propriétaires tiennent à conserver le cachet original de l’auberge lorsque vient le temps de rénover ou d’agrandir.
En plus, il y a deux autres auberges tout près de la principale, quatre chalets (ils sont plus éloignés et offrent plus d’intimité; ils sont accessibles seulement par bateau via l’auberge principale) ainsi que des tipis amérindiens du Village Innusit pour les passionnés d’histoire et de nature.
La Seigneurie du Triton est un lieu de pêche apprécié depuis plus de 110 ans. Il paraît que les truites y abondent. Et question de profiter entièrement de sa journée, le pêcheur peut arrêter son embarcation aux abords du lac Charité pour y rencontrer le chef de l’auberge et faire apprêter et cuisiner les truites qu’il vient de sortir du lac! Pas besoin de retourner à l’auberge ou d’apporter sa boîte à lunch!
La chasse à l’ours et aux petits gibiers y est aussi pratiquée mais seulement un petit nombre de chasseurs sont conviés à chaque année.
Après ce récit, nous pouvons profiter des installations en attendant le souper. Il y en a pour les actifs et les contemplatifs. Les actifs : profitez des pédalos, kayaks, chaloupes, vélos de montagne ou partez en randonnée pédestre dans des sentiers aménagés en pleine forêt. Les contemplatifs dont ma collègue et moi faisons partie en ce bel après-midi chaud (27) et ensoleillé sont heureux de relaxer dans une chaise « Adirondak » installée sur le bord du lac ou se prélasser à l’ombre sur la grande galerie de l’auberge.
Les invités jasent à l’intérieur, à l’extérieur. Il y en a qui circulent autour… mais il règne tout de même une atmosphère de détente et de tranquillité qui nous fait complètement « décrocher ».
Noblesse oblige… la seigneurie doit nourrir ses invités!! Le souper nous a été servi dans le tout nouveau gazebo de l’auberge. Une grande pièce vitrée ouverte sur la nature. Le menu va de la table d’hôte aux fins plats à la carte. Il y a aussi la salle à manger du Club House. Le repas du soir est offert à partir de 19 h, ce qui nous donne tout le temps de se rafraîchir après une bonne journée de plein air.
Après le souper, j’aurais bien aimé profiter du grand salon (plein de beaux fauteuils confortables) mais l’autobus nous attendait déjà pour nous ramener à Shawinigan.
Pour en savoir plus sur les activités offertes par l’Association forestière de la Vallée du Saint-Maurice, lisez le billet de ma collègue Marie-France.