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Suite à l’annonce d’hier du premier ministre François Legault, vous avez été plusieurs à nous demander si vous pouviez toujours opérer vos établissements d’hébergement touristique.
La réponse est OUI. Même si les hôtels et les hébergements touristiques ne se retrouvent pas sur la liste des commerces autorisés, ils demeurent un service considéré comme étant essentiel et nous pouvons ainsi toujours continuer à accueillir des clients. La fermeture des commerces non essentiels pendant la période des fêtes – 25 décembre au 10 janvier – n’a donc pas de conséquence sur nos établissements qui peuvent demeurer ouverts. Cela nous est confirmé par le gouvernement du Québec. Toutefois, l’accès à certains services et activités sera limité ou interdit (spas, gymnase, salle de musculation, saunas, vestiaires – sauf celui de la piscine, banquets, etc.).
Toutefois, pour ceux qui se retrouveront ainsi en zone rouge, certaines nouvelles obligations s’ajoutent, comme l’interdiction de dispense des soins personnels. Et votre service de restauration ne pourra faire que de la cuisine pour la livraison, le service aux chambres et de boite à lunch, mais toujours aucun accueil en salle à manger. Les voyages inter-régionaux ne sont pas interdits, mais ils sont toutefois fortement déconseillés. Nous vous conseillons d’aller consulter, sur notre site internet, le Guide sanitaire pour les hôteliers et les hébergements touristiques, pour en apprendre plus sur les mesures à mettre en place.
Aussi, voici les modifications au sein des zones rouges qui pourraient vous toucher. Afin de freiner la propagation de la COVID-19, les activités économiques suivantes doivent cesser dans les régions et territoires qui se retrouvent en alerte maximale (zone rouge) :
- les restaurants et les aires de restauration des centres commerciaux et des commerces d’alimentation, sauf pour les livraisons, les commandes à emporter ou les commandes à l’auto;
- les bars et les discothèques;
- les microbrasseries et les distilleries, uniquement pour leurs services de consommation sur place de nourriture ou de boisson;
- les casinos et les maisons de jeux;
- les institutions muséales, les biodômes, les planétariums, les insectariums, les jardins botaniques, les aquariums et les jardins zoologiques;
- les arcades, les centres et les parcs d’attraction ainsi que les parcs aquatiques;
- les saunas et les spas, y compris les soins personnels qui y sont dispensés pendant la période des fêtes;
- les bibliothèques autres que celles tenues par les établissements d’enseignement, à l’exception des comptoirs de prêts;
- les cinémas et les salles où sont présentés des arts de la scène, y compris les lieux de diffusion;
- les auberges de jeunesse;
- les salles d’entraînement physique;
- tout lieu intérieur, autre qu’une résidence privée ou ce qui en tient lieu, lorsqu’il est utilisé aux fins d’y tenir une activité de nature événementielle ou sociale.
Vous avez certainement bien compris que l’objectif visé par les autorités est de « casser » la deuxième vague en freinant le plus possible la propagation du coronavirus juste au moment ou la distribution du vaccin s’amorce, et d’utiliser la période des fêtes pour ce faire.
Essayons de faire ce qu’il faut pour que la stratégie fonctionne bien et que nous puissions nous sortir de cette pandémie.
Xavier Gret
Président-Directeur général
Association Hôtellerie Québec
Pour plus d’informations: hotelleriequebec.com |
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