8 images fascinantes de la Mauricie jadis et maintenant
20 juin 2016
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai toujours été fascinée par les vieilles photos en noir en blanc des endroits que je connais.
Voir des immeubles qui n’existent plus, sentir que bien des personnes ont foulé et habité ces lieux avant moi me donne toujours un petit frisson, me rappelant que tout est en constant changement et que rien n’est éternel.
Voici donc une belle collection de photos avant/après que je me suis amusée à prendre récemment aux quatre coins de la région.
Bonnes rêveries du temps passé et futur!
La rue des Forges à Trois-Rivières en 1906
Le centre-ville de Trois-Rivières a subi un grand incendie en 1908 qui a réduit plus de 800 bâtiments en cendres. Cette photo montre l’architecture originale des édifices de la rue des Forges, qui rappellent ceux du Vieux-Québec. Fondée en 1634, on se rappelle que Trois-Rivières est quand même la deuxième ville à avoir été érigée au Québec!
La rue Notre-Dame Centre à Trois-Rivières en direction ouest
Cette photo a été prise au coin de la rue des Forges. Dans la série d’immeubles à gauche, on retrouve maintenant la microbrasserie Le Temps d’une pinte (qui fut jadis la papeterie P.-V. Ayotte) et juste en face, la boutique La Méraki.
La rue Notre-Dame Centre à Trois-Rivières en direction est
Cette prise de vue a été captée à 180 degrés par rapport à la précédente. On voit bien le Café Morgane à gauche et, à droite, ce qui est maintenant l’Hôtel OuiGO! et le magasin Le Brun en ville, petit frère trifluvien du Magasin Général Le Brun de Maskinongé. Tout au fond sur la photo d’époque se trouve l’Académie De-La-Salle, qui a été remplacée par l’Édifice Capitanal.
Le parc portuaire de Trois-Rivières en 1914
Cette vue de Trois-Rivières est tellement emblématique… Comme c’est drôle de voir le rivage sans port et sans pont Laviolette (qui fut inauguré en 1967)!
Au niveau du fleuve, à l’étage, on peut le savourer façon gastronomique au restaurant Le Poivre Noir.
La rivière Saint-Maurice à Trois-Rivières
C’est directement sur la plage de sable derrière le complexe Maïkan Aventure sur le boulevard des Chenaux que cette photo a été prise. Autrefois, on retrouvait à cet endroit le dernier poste de drave avant l’embouchure du Saint-Maurice. C’est là que l’on séparait les billots pour les envoyer dans les usines de pâtes et papiers plus bas sur la rivière. La première boutique de Maïkan Aventure se trouvait d’ailleurs dans la cabane originale des draveurs.
Depuis 1995, la rivière est libre du flottage du bois et il est maintenant possible de profiter de cette belle vue sur la jolie terrasse de l’Éco-café Une Faim de Loup!
La 5e rue à Shawinigan
La photo a été prise vis-à-vis le Café Morgane, en direction de la rivière Saint-Maurice. À droite de la photo, on remarque l’Hôtel Racine à l’endroit où se trouve maintenant le Resto-Lounge Le Radoteux. Tout juste à côté, on voit le premier marché public, qui a été démoli en 1920 et qui a donné son nom à l’actuelle Place du Marché. Remarquez aussi que l’on n’avait même pas encore construit les édifices abritant aujourd’hui la Pâtisserie Le Palais et les autres commerces!
Suivez ce lien pour connaître 6 faits vraiment surprenants sur l’histoire de Shawinigan!
Le quai de Grandes-Piles
Grâce à ses entrepôts et son accès ferroviaire, Grandes-Piles était, à l’époque de la vielle photo, le point stratégique du transport pour atteindre les chantiers forestiers de la Haute-Mauricie. Le Musée du Bûcheron retrace d’ailleurs l’histoire de cette industrie par le biais de 25 camps thématiques.
Depuis l’arrêt du flottage du bois, la rivière a retrouvé son côté sauvage et est maintenant exploitée à des fins récréotouristiques avec notamment le retour des croisières, la compagnie de plein air Aventure Vent et Rivière et même le Festi-Volant en hiver.
Quoi faire à d’autre Grandes-Piles? La réponse dans cet article!
Les maisons de brique rouge à Yamachiche
L’Enfilade-de-Maisons-en-Brique-Rouge-de-Yamachiche est un ensemble de douze bâtiments résidentiels, classé comme site patrimonial et inscrit au Registre du patrimoine culturel du Québec. Ces maisons, construites pour la plupart dans la deuxième moitié du XIXe siècle, bordent le Chemin du Roy et sont reconnaissables à leur parement de brique peinte en rouge et leurs ornements de couleur blanche.